Les Dérives de la Fraternité Saint Pie X : Les Faux Prêtres (#1)

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Un commentaire pour Les Dérives de la Fraternité Saint Pie X : Les Faux Prêtres (#1)

  1. charles dit :

    « Alors le pape Pie XII a voulu après étude, après conseil, réflexions, déterminer définitivement ce qui était de l’essence des sacrements. Il l’a fait solennellement mais encore une fois en y ajoutant qu’il ne fallait modifier aucune cérémonie du rite. Le Concile Vatican II vient : il n’y a plus de limites, il n’y a plus rien, on fait ce qu’on veut, on change même les paroles de la forme aussi. Alors comme ces paroles sont mal traduites par-dessus le marché en diverses langues, on commence à discuter pour savoir si ces paroles sont valides, pas valides, surtout en anglais par exemple : la traduction anglaise pose des problèmes. Il semble que la traduction française n’en pose pas, mais la traduction anglaise pose des problèmes parce que les termes qui sont employés sont les termes qu’emploient les protestants. Alors, est-ce que ça a la signification catholique ou est-ce que ça a la signification protestante ? Les protestants ont l’intention de faire des pasteurs, et n’ont pas l’intention de faire des prêtres, alors, qu’est-ce ça signifie tout ça ? Alors ça pose des problèmes : pourquoi ? Quel besoin, quel besoin avaient-ils d’aller se mettre à modifier les choses et à laisser faire des traductions dont on doute, dont on pourrait douter à la rigueur de la validité ? Nous avons eu des discussions très pénibles avec nos confrères américains à ce sujet-là, et surtout tous les sédévacantistes qui nous ont quittés. Ils nous faisaient grief de cela parce que pour eux ils estimaient que la formule anglaise de l’ordination était invalide. Alors… Donc les prêtres qui étaient ordonnés dans l’Eglise conciliaire n’étaient pas prêtres. Alors vous voyez les conséquences. Tout cela ça nous met dans des difficultés incroyables, et tout ça inutilement, absolument inutilement. J’ai demandé à Mgr Williamson, à l’abbé Williamson à ce moment-là, directeur au séminaire, de me faire une petite enquête pour qu’on sache quand même, pour qu’on puisse s’en tenir à peu près à quelque chose, qu’on sache si vraiment ces prêtres, parce qu’il y en a qui se présentaient par exemple pour venir à la Fraternité, des prêtres qui avaient été ordonnés en dehors de la Fraternité, et ordonnés depuis 1970, donc avec le rite nouveau. Si ce rite nouveau est invalide, ils ne sont pas prêtres. Donc il fallait absolument qu’ils soient, que je, puisque j’étais seul évêque dans la Tradition, ils m’imposaient de les ordonner, il faut les réordonner, enfin les ordonner parce qu’ils ne sont pas ordonnés, ils ne sont pas prêtres. Moi je prenais comme règle : si ces prêtres même croient vraiment que par la formule dont ils ont été ordonnés, cette formule est invalide et qu’ils demandent à être réordonnés sous condition, je veux bien le faire, je l’ai fait quelquefois, j’ai réordonné sous condition ces quelques prêtres comme ça qui rentraient chez nous et qui voulaient nous aider, vivre avec nous. Je l’ai fait quelquefois. Certains, eux, étaient persuadés que leur ordination était valide ; ils étaient absolument convaincus, ils n’en n’ont jamais douté, ils avaient toujours dit la messe avec la pleine sécurité de leur ordination […] » (Mgr Lefebvre en 1989)

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